HISTOIRE

On vous raconte

L’UN DES PLUS ANCIENS AUTOMOBILE CLUB EN FRANCE

La création de l’Automobile-Club Basco-Béarnais (ACBB) a commencé à germer dès 1898 avec l’arrivée des premières voitures. Les pionniers de l’époque ont également eu l’audace d’organiser des Grands Prix automobiles et motocyclistes qui ont fait la réputation de la capitale du Béarn.

Zoom sur une longue histoire…

Le 18 octobre 1898, quelques Palois d’avant-garde reçurent la convocation suivante :

« M. W. K. Thorn (photo ci-dessus) et M. le comte G. Nitot, membres de l’Automobile-Club de France, vous prient de bien vouloir assister à une réunion préparatoire ayant pour but de fonder un Automobile Club Régional dont le siège serait à Pau et dont la cotisation annuelle serait de 20 francs.

« Ce cercle aurait pour objet de grouper toutes les personnes s’intéressant à l’automobilisme et de faciliter l’extension de ce nouveau genre de locomotion.

« La réunion aura lieu le 29 octobre à 2h. au Café Gil, rue Bayard à Pau ».

En cette période de prudence où les premiers automobilistes étaient pourchassés à coups de cailloux, c’était bien de l’audace.

Quelques fondateurs intrépides…

L’automobile était alors un luxe et Pau, dans sa Belle Epoque, pouvait s’enorgueillir de voir circuler dans les rues quelques-uns des plus beaux modèles.

Parmi ces pionniers intrépides figuraient l’industriel Frédéric Couget, Emile Bournac et L. d’Iriart d’Etchepare.

Les présidents d’honneur n’étaient autres que le baron de Zuylen de Nyevelt et Albert de Dion, respectivement président et vice-président de l’Automobile-Club de France.

L’Automobile Club Béarnais s’installa dans le pavillon du stade Philippe Tissié qui était alors un vélodrome.

Berceau des courses automobiles

Il faut savoir que Pau fut un véritable berceau pour la compétition automobile.

Puisque la première course internationale – dite en circuit – se déroula le 5 avril 1899 de Pau à Bayonne et retour. Le vainqueur, M. Lemaître, véritable fantôme vêtu de cuir, mis 3h57 minutes (arrêts déduits) avec sa Peugeot 2 places 10 CV.

Puisque la première course automobile de l’histoire à porter le nom de Grand Prix, ne fut pas le Grand Prix de l’ACF en 1906, mais bien un certain Grand Prix de Pau disputé le 17 février 1901. L’appellation était empruntée aux courses de chevaux réputées à Pau.

A la suite de nombreux accidents mortels, notamment lors du Paris-Madrid, les courses sur routes ouvertes furent interdites condamnant l’épreuve béarnaise qui promettait portant de devenir une grande classique.

M. Speackman succéda à M. Thorn, puis ce fut le tour de M. Centhule de Béarn.

En 1914, l’Automobile-Club fit un geste spectaculaire : il mit toutes ses autos à la disposition de la Patrie.

Les premiers Grand Prix

L’année 1930 a marqué le début d’une nouvelle très grande aventure sous l’impulsion du baron d’Ariste, de Charles Emile Combes (petit-fils du philosophe Ollé Laprune), Henri Saut et de Georges Charaudeau… ils coiffèrent sur le poteau Deauville, Lyon et Marseille pour organiser le Grand Prix de l’ACF et de l’UMF.

Cette nouvelle équipe de pionniers est complétée notamment par Henri Couget, Fernand Noutary, Henri Loustalan, Pierre Boulin et Camille Sarthou.

L’épreuve qui se déroule entre Pau et Morlaàs est une grande réussite sportive. Malheureusement, le déficit est lourd… malgré une souscription qui rassembla de nombreux donateurs.

La survie du Club est un moment compromise. Il se replie dans les sous-sols du Syndicat d’Initiative par mesure d’économie.

Le Grand Prix dans la Cité

Ce n’est qu’en 1933, le 19 février, qu’un nouveau Grand Prix peut être organisé, cette fois-ci dans la Cité. Une SARL est créée pour rassembler des fonds privés. Bernard Malan préside la Grande Semaine Automobile :  « c’est à dire – dit-il lui même – une société anonyme autant qu’éphémère ».

Un grand nombre d’animations sont prévues : concours d’élégance, rallye… Hélas, le jour de la course, la ville se réveille sous la neige. Nouveau déficit, nouvelles angoisses pour les organisateurs. L’épreuve suivante devra attendre 1935.

L’Automobile-Club ne comptait en 1933 qu’une centaine de membres.

Grâce au retentissement du Grand Prix et des différentes compétitions, à la veille de la guerre l’ACBB dépassait les 4.000 adhérents.

La naissance de

l’association sportive

Très vite après la guerre, l’ACBB reprend ses activités.

En 1945, le sport automobile s’organise au niveau national, avec la création d’une Fédération et c’est ainsi que l’ACBB, présidée par Henri Loustalan, lance sa propre association sportive : l’Association sportive de l’Automobile Club Basco Béarnais (ASACBB).

Son premier président est Fernand Noutary qui est aussi à la tête du Moto Club. Les présidents suivants seront André Olibet, Henri Virmoux, puis Jean Paul Pasquet.

Parallèlement, les Automobile-Clubs se structurent aussi et deviennent de véritables associations de défense des automobilistes.

Dés 1947, l’ACBB s’oriente vers la recherche de moyens efficaces pour améliorer la sécurité routière. Il est, par exemple, à la tête de l’action qui permet à la Fédération d’obtenir des compagnies d’assurance des ristournes pour les voitures reconnues en bon état.

Le mouvement de création des Centres de Sécurité est lancé en 1954, à l’initiative des Automobile-Club. L’ACBB met en place le 10e centre lancé en France.

Depuis, l’Automobile-Club Basco-Béarnais, présidé successivement par Henri Loustalan, Henri Virmoux et François Loustalan, va développer de nombreux services aux automobilistes.

L’ACBB s’est également positionnée pour apporter une contribution importante dans le domaine de la sécurité routière par des actions de sensibilisation et de prévention, mais également au niveau des stages de récupération de points.

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